2017 Malaisie - Teman Negara Trek

9 septembre 2017 - Teman Negara, petit trek dans les bois

Un ploc ploc ploc régulier, c'est le joli bruit que font les lourdes gouttes qui tombent de ma figure et s'éclatent sur le sol de la foret.
Ça dessine de longiformes prismes sur mes verres de lunettes...

Mon Tshirt est à tordre. La montée à travers jungle qui mène au Bukit Teresek, un point de vue surplombant un morceau de la rain forest, n'est pourtant pas si difficile....La moiteur , la chaleur, le taux d'humidité excessif... et peut-être également un léger manque d'exercice.

90%: c'est le taux d'humidité constant sur le site

Faire un petit check de temps en temps, vérifier les jambes et les bras... Ici règnent les innombrables petites sangsues noires, corps dressés et têtes tendues vers le ciel en quête d'un peu de sang frais.

Par chance, je n'en ai attrapé aucune (jusqu'ici). Je ne dois pas être très comestible; mon sang n'est pas assez bien pour elles? J'en aperçois pourtant sur le sol qui me snobent...
(en anglais la sangsue se dit liche comme dans les films d'horreur)

 Un petit tour de bateau pour s'enfoncer (un peu)  dans la jungle
 Puis promenade au milieu des grands arbres (et des plus petits)



Les chemins sont assez bien tracés










 celle-ci je l'aime bien avec ses jolis piquants





Canopy Walkway: 530 m de long , le plus grand pont suspendu du monde (80 m de haut par endroit)
Ca tague sévère, on aime si on a le pied marin. Vue plongeante sur la canopée garantie:








Petit regret: hormis des insectes (dont quelques énormes fourmis de 5 cm) et des sangsues, je n'ai pas eu la chance d'apercevoir des animaux plus gros. Pour en voir j'imagine qu'il faut s'enfoncer plus loin dans la foret... Par ailleurs on vous déconseille de sortir des sentiers battus , plantes vénéneuses, scorpions et serpents abondent....On se contentera donc de la végétation luxuriante...ce qui est déjà une chance.
Autre petit regret, j'aurais aimé voir et toucher une rare et mythique rafflésie... cette énorme fleur parasite très éphémère.

Un détail qui m'a marqué: On voit très peu d'oiseaux ni dans la foret, ni sur le fleuve (je ne sais pas ce qui explique cela)

Excellente nouvelle par ailleurs, je pensais être constamment assailli par de nuées de moustiques perforateurs. Eh bien non!, il n'y en a pas (??) Ça casse (un peu) le mythe.
Pourtant, chaleur et humidité, on aurait pu penser que l'habitat était ultra favorable à ces bestioles.

Des tigres, des rhinocéros, des léopards, des écureuils volants sont tapis (avec les tapirs) au plus profond de cette jungle...Peu de chance néanmoins d'en apercevoir; même sur les treks de plusieurs jours.







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