2016 Inde - Haridwar - Offrande de feu


Haridwar le 14 septembre - Haridwar -  Har Ki Kairi sur le bord du Gange


Depuis New Delhi, Je me demandais, mais où sont donc tous les mendiants, difformes éclopés, amputés de membres, manchots, vilains cul de jatte, vieux édentés, miséreux crasseux...de l'Inde de ma jeunesse. Et bien ils sont tous là, à Haridwar. .... seuls les lépreux ne sont pas au rendez vous! On n'en voit plus.
Quelques as de la planche à roulette dévalent les ruelles en quête de quelques roupies

Haridwar est une manne pour eux; ils sont certains de pouvoir bénéficier de l’aumône des pèlerins. Le gars qui va au Gange pour sauver son âme est bien plus généreux que lui même chez lui qui milite pour le respect des castes.

Les pauvres ères et les sadhus de toutes obédiences (y compris celle des malins arnaqueurs profiteurs) sont souvent bien rangés en longues files juste après un type qui exerce un petit métier que je pensais perdu, changeur de monnaie: sur une natte devant lui, des piles de pièces. En échange d'une (petite) commission, il vous permet d'échanger vos gros billets contre une myriade de piécettes qu'il vous suffira de déposer une à une dans les sébiles des pauvres alignés.
Ici, je dois reconnaitre que, pour une fois, l'organisation est parfaite.

Nonobstant ce désolant spectacle que mon insensibilité naturelle à la misère des autres me permet d'ignorer, ce soir encore je suis allé voir la grande prière sur les ghats de Har Ki Kairi. J'y suis resté plus tard qu'hier, ce qui m'a permis de découvrir qu'en plus des prières, des offrandes de pétales de fleurs et de bougies à la flamme vacillante voguant sur le Gange, les prêtres passent parmi les gens avec un plat de feu (?).  Ces derniers avancent leur main vers le feu et la porte à leur front (Some kind of bénédiction ??)


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Si on lève les yeux en marchant dans les rues (ce que je déconseille plutôt compte tenu des multiples dangers dus à l'état de la voirie, des tas d'immondices qui jonchent le parcours, des animaux couchés en travers et surtout de la circulation pour le moins anarchique) vers le sommet des habitations on peut apercevoir une vie parallèle, celle des macaques qui colonisent les toits.
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 Les offrandes 
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Saddhus

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Danser pour Ganesh:


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