5 septembre 2013 Khyaiktiyo
Le kyaiktiyo ne se laisse pas approcher trop vite. Il se mérite...le Rocher d'or est une des sept merveilles du monde birman. Ce rocher, qui faisait la couverture du mythique n°2 du magazine Géo, est en équilibre au bord du précipice. La poussée de 3 hommes suffirait à le faire basculer. Selon la croyance locale, il ne tient qu'à un cheveu, mais à un cheveu de bouddha bien sur!
Pour y accéder depuis Yaunshwee, il m'a fallu prendre pas moins de 4 transports différents. D'abord un bus de nuit qui m'a laissé sur le bord de la route à Bago vers 4h30 le martin. En attendant l'aube j'ai squatté un stand de rue pour m'abriter de la pluie et mangé je ne sais trop quoi avec du riz et des œufs. Lorsque le jour a été suffisamment levé pour que je vois ou je mettais les pieds je me suis mis en quête d'une station de bus...2 autres bus plus tard (de plus en plus petits ,rustiques et bondés) je suis arrivé à Kinpun, le camp de base du Rocher d'or. Pour accéder au site, il faut d'abord monter dans des camions (genre camion militaire) où les pèlerins s'entassent à 50 et qui ne pars que lorsqu'il est plein. Et là nous montons dans la montagne à hauteur des nuages. Le camion nous laisse et il faut pieds nus faire encore un petit bout de chemin dans la brume. Pendant la mousson, Khyaiktiyo se cache dans la blancheur de la brume, j'ai failli passer devant sans le voir.le paysage autour est en cette saison complètement masqué dans la bruine.
Le temps d'appliquer des petites feuilles d'or que 2 jeunes birmanes m'avaient confiées sur le roc, et une pluie torrentielle s'abat...un moine me propose gentiment de dormir au monastère au sommet de la montagne pour être au sec . Je décline je préfère retourner en bas au village sous les nuages en me disant que si le lendemain le soleil brille je reviendrai pour voir le paysage de foret tropicale autour du rocher, sinon je prendrai un bus.
Ce matin dans la vallée, il pleuvait encore....
Il me restera cela...
Pour y accéder depuis Yaunshwee, il m'a fallu prendre pas moins de 4 transports différents. D'abord un bus de nuit qui m'a laissé sur le bord de la route à Bago vers 4h30 le martin. En attendant l'aube j'ai squatté un stand de rue pour m'abriter de la pluie et mangé je ne sais trop quoi avec du riz et des œufs. Lorsque le jour a été suffisamment levé pour que je vois ou je mettais les pieds je me suis mis en quête d'une station de bus...2 autres bus plus tard (de plus en plus petits ,rustiques et bondés) je suis arrivé à Kinpun, le camp de base du Rocher d'or. Pour accéder au site, il faut d'abord monter dans des camions (genre camion militaire) où les pèlerins s'entassent à 50 et qui ne pars que lorsqu'il est plein. Et là nous montons dans la montagne à hauteur des nuages. Le camion nous laisse et il faut pieds nus faire encore un petit bout de chemin dans la brume. Pendant la mousson, Khyaiktiyo se cache dans la blancheur de la brume, j'ai failli passer devant sans le voir.le paysage autour est en cette saison complètement masqué dans la bruine.
Le temps d'appliquer des petites feuilles d'or que 2 jeunes birmanes m'avaient confiées sur le roc, et une pluie torrentielle s'abat...un moine me propose gentiment de dormir au monastère au sommet de la montagne pour être au sec . Je décline je préfère retourner en bas au village sous les nuages en me disant que si le lendemain le soleil brille je reviendrai pour voir le paysage de foret tropicale autour du rocher, sinon je prendrai un bus.
Ce matin dans la vallée, il pleuvait encore....
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